De l’origine à la seconde guerre mondiale – la lutte antituberculeuse

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1906 : Création de l’Association du Sanatorium de l’Oise à l’initiative de Mr CUVINOT (Sénateur) et son épouse.
Les esprits sont préoccupés en ce début de XXème siècle par ce fléau national qu’est alors la tuberculose. L’œuvre ainsi engagée est l’une des premières en France et il n’y a guère de soutien de l’Etat.
1912 : Relation des médecins de l’association avec Mr Calmette qui donne de précieuses indications sur la « cutiréaction » et qu’il conseille de pratiquer de façon régulière.
1913 : L’association est reconnue d’utilité publique.
1914 – 1918 : La guerre vient interrompre les activités de l’association jusqu’en 1920.
L’Etat promulgue dès 1916 la loi Bourgeois puis en 1919 la loi Honnorat, qui toutes deux, tendent à mettre en place des mesures pour lutter contre la tuberculose.
1920 : Sur l’impulsion de la fondation Rockefeller et avec son aide matérielle, Mr Fournier Sarlovèze, député maire de Compiègne, a l’idée de refondre les statuts de l’association.
27 février 1921 : Transformation de l’association en Office Privé d’Hygiène Sociale (OPHS) pour lutter contre la tuberculose dans le département de l’Oise. Dans le même temps, de nombreux offices sont créés en France, publics ou privés. Nous sommes aujourd’hui un des rares offices à poursuivre son action.
1921 : Ouverture de 6 dispensaires à Beauvais, Creil, Clermont, Compiègne, Senlis et Mouy.
1922 : Ouverture de 8 dispensaires supplémentaires à Noyon, Grandvilliers, Crépy en Valois, Breteuil, Chantilly, Chambly, Méru et Crèvecœur.
1923 : Acquisition par l’OPHS d’un immeuble à Beauvais. On y installe des « touts petits » pour les soustraire à la contagion. Le Professeur Léon Bernard conseille et suit activement ce qui s’y fait. Le nom du Professeur sera donné au préventorium et à la rue.
1925 : Ouverture du préventorium de la Faisanderie à Compiègne pour les garçons de moins de 16 ans.
1921 – 1940 : L’activité se développe : L’office remplace les baraquements des dispensaires par des bâtiments en dur, met en place des postes de radiologie, crée un laboratoire bactériologique, engage des médecins spécialisés, conçoit un réseau d’assistantes sociales et d’infirmières visiteuses.
1940 – 1945 : Fermeture provisoire des dispensaires et exode pour les enfants pris en charge dans les 2 établissements. Au cours de cette période, le siège social est anéanti avec toutes ses archives, plusieurs dispensaires sont sinistrés et les bâtiments de la Faisanderie sont pillés et détériorés.